« J’ai connu des choses pires que ça, comme la guerre en Europe », dit le Dr Roger Ghys, 90 ans, qui habitait en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale.
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« C’est quand même moins dangereux que les bombes. »
Le Journal l’a rencontré près de sa résidence pour personnes âgées dans le quartier Mercier.
Ce médecin à la retraite continue de sortir tous les jours, notamment pour aller « dire bonjour aux écureuils ».
« Si nous nous comportons de manière civique, le risque va rester faible », estime celui qui semble bien informé de l’évolution de la pandémie.
Les directives du gouvernement lui semblent « un peu excessives », avoue-t-il, même s’il comprend la nécessité d’être sévère.
« Si je me rends compte que mon frigo commence à se vider, je vais aller me ravitailler, mais de façon raisonnable, dit-il
« Pourquoi je n’irais pas ? Aller acheter un steak et des fruits, c’est essentiel », résume-t-il.