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La Ville de Québec travaille à «bâtir la suite» de la COVID-19

JEAN-FRANCOIS DESGAGNES/JOURNAL

Accompagné de personnalités du milieu des affaires de Québec, le maire Régis Labeaume a assuré – dans une vidéo – que la Ville de Québec s’affaire déjà à «bâtir la suite» de la COVID-19.  

«Mon plan c’est ceci : il faut se serrer les coudes. Il faut être solidaires. Puis, il n’est pas question d’accepter que les problèmes économiques soient à long terme. On veut revoir la ville de Québec qu’on avait il y a trois mois. Puis, je vais me battre pour ça», a soutenu Régis Labeaume dans cette capsule de trois minutes produite par Québec International et mise en ligne vendredi.

Sur ce même enregistrement, on peut entendre des personnalités comme Marie-Claude Houle (EBC), Germain Lamonde (EXFO), Carl Viel (Québec International), Louis Roy (Optel) ou encore Olga Farman (Norton Rose Fulbright). Sans nier la difficulté de la situation actuelle, tous ont tenté d’envoyer un message d’espoir à la population.

«Je sais que ces temps sont difficiles, éprouvants et qu’ils testent notre patience (...) Je suis convaincue que notre Capitale-Nationale pourra sortir de cette crise encore plus forte, encore plus solidaire», a notamment signalé l’avocate Olga Farman.

Pour Louis Roy, «on doit tout faire et innover pour passer au travers la crise, apprendre de cette crise et peut-être même en sortir plus performants».

Selon Germain Lamonde, «on se doit d’accompagner nos gens dans cette transformation-là».

Aides aux commerçants votées

Plus tôt en matinée, lors d’un conseil municipal puis d’un conseil d’agglomération extraordinaires, des mesures d’aide de 20 millions$ aux PME ont été formellement adoptées. De cette somme, environ 800 000$ seront touchées par Sainte-Augustin-de-Desmaures et 400 000$ par L’Ancienne-Lorette.

Sur les 20 millions$ d’aides, on totalise des prêts de 15 M$ et des subventions de 5 M$.

Au cours des derniers jours, la Ville de Québec a tenté de négocier les modalités de ces aides avec le gouvernement Legault. La municipalité a notamment essayé de faire enlever le critère qui oblige les commerces à avoir au moins un an d’existence pour pouvoir prétendre à une partie des aides. Cette limitation nuit aux très jeunes commerces, particulièrement dans le secteur de Saint-Jean-Baptiste.

Malgré les tentatives de l’administration municipalité, il a été impossible de toucher à ce critère qui avait déjà été entériné en conseil des ministres, a expliqué le maire Labeaume.

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