Les employés d’Héma-Québec réclament eux aussi une prime à l’image de celles de 4 et 8 % offerte aux employés du réseau de la santé, compte tenu des efforts considérables qu’ils ont déployés depuis l’apparition du coronavirus.
L’appel à donner du sang, lancé aux Québécois par le premier ministre Legault au début de la crise, alors que les réserves de sang étaient très basses, a forcé une « réorganisation importante du travail tout en augmentant les risques pour le personnel » d’Héma-Québec, rappelle la vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), Lucie Longchamps, par voie de communiqué, mardi.
Or, si le gouvernement n’a pas encore complètement fermé la porte à hausser temporairement le salaire des employés de l’organisme, ceux-ci sont toujours en attente, dit-on.
« Malgré nos demandes, la question est toujours en suspens. Nous réclamons donc au ministère de la Santé et des Services sociaux ainsi qu'au Conseil du trésor l'octroi d'un mandat clair afin que cesse cette injustice », demande Lucie Longchamps.
La FSSS-CSN regroupe 500 syndiqués d'Héma-Québec.