/news/culture

Lire «bleu» et québécois pendant la pandémie

Les Québécois redécouvrent les produits bien de chez eux pendant la pandémie, et la littérature ne fait pas exception à la règle. 

Faisant écho au «Panier bleu», le mouvement «Je lis bleu», créé il y a quelques semaines, souhaite d’ailleurs souligner l’importance de la littérature québécoise et de ses artisans. 

Acheter un livre québécois, c’est soutenir toute la chaîne du livre, rappelle Nadine Descheneaux, autrice jeunesse et instigatrice du mouvement. Ce sont autant les auteurs que les libraires, les éditeurs, les distributeurs, les imprimeurs, les commis d’entrepôt, les libraires, les graphistes, et les réviseures qui participent à sa création. 

Malgré la fermeture physique de leurs commerces, plusieurs librairies ayant pignon sur rue au Québec ont connu une hausse importante de leurs commandes en ligne. «Notre site existait avant, mais les vents ont explosé!», assure Alexandre Bergeron, propriétaire de la librairie Larico à Chambly. 

Il remarque que les auteurs québécois font très bonne figure dans ses palmarès de meilleurs vendeurs. «Je pense que les gens ont réalisé l’importance d’encourager des produits locaux et ça se reflète dans les meilleurs vendeurs. Majoritairement, ce sont des Québécois en ce moment», affirme le libraire. 

En plus de «Je lis bleu», le mouvement «Musique bleu», instigué par l’auteur-compositeur-interprète Philémon Cimon encourage les Québécois à écouter de la musique québécoise pendant le confinement. 

De son côté, Nadine Descheneaux espère bien que ce réflexe «bleu» se maintienne à long terme.

Commentaires

Vous devez être connecté pour commenter. Se connecter

Bienvenue dans la section commentaires! Notre objectif est de créer un espace pour un discours réfléchi et productif. En publiant un commentaire, vous acceptez de vous conformer aux Conditions d'utilisation.