Le directeur d’une école se dit fin prêt à accueillir ses élèves et attend avec impatience leur retour en classe.
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Mario Bolduc, directeur de l’École des Deux-Rives à Saint-Georges, en Beauce, assure qu’aucun effort n’a été épargné pour préparer l’arrivée des élèves de 5e et 6e année qui fréquentent son établissement. «Est-ce qu’on est prêts? Totalement. Il ne reste que des ajustements. On a hâte de voir nos élèves. J'ai des papillons dans le ventre»
Au nombre des changements apportés, on compte l’installation de pastilles de couleur au sol pour favoriser la distanciation sociale, la modification de la disposition des classes, l’ajout de stations sanitaires, et bien sûr, la diminution du ratio d’élèves par enseignant.
Sur les 800 élèves du primaire qui fréquentent l’établissement, 570, soit plus de 70%, ont confirmé le retour à l’école pour le moment. Les Deux-Rives ont donc revu la composition des groupes et ont réaffecté des enseignants du secondaire et des suppléants. Dix nouveaux groupes, pour un total de 50, iront en cours à partir de lundi.
«J’ai des adultes dans toutes mes classes. On s’est assuré d’avoir les gens les plus compétents possible», assure M. Bolduc.
La mixité de l’école – qui accueille aussi 340 d’élèves du secondaire 1 – a facilité la réorganisation. Les dix nouveaux groupes qui ont vu le jour pourront s’installer dans les locaux non occupés par les élèves plus âgés, ce qui évite de devoir transférer des jeunes dans d’autres écoles.
Malgré tout, ce ne sont pas tous les élèves qui retrouveront leur titulaire à la rentrée. Le directeur a prévu que les enseignants aillent visiter leurs élèves dispersés dans d’autres classes.
Quant à ceux qui demeureront à la maison, il promet que l’équipe-école sera présente pour répondre à leurs besoins.
D’accord avec le Ministère
Bien qu’il comporte son lot de défis, le retour à l’école sera bénéfique pour les enfants, estime M. Bolduc. «On croit que les élèves ont plus d’avantages pédagogiques, psychologiques et sociaux d’être à l’école les six dernières semaines. On a trouvé des solutions plutôt que des problèmes.»
L’école a voulu «adhérer» aux directives du ministère de l’Éducation, explique le directeur, malgré les critiques des syndicats, des enseignants et des parents qui estiment le retour en classe trop précoce au vu de l’évolution de la pandémie au Québec.
Il espère aussi que ce retour à l’école permettra de se préparer à une rentrée de septembre qui s’annonce tout aussi complexe à planifier.