S’il dit comprendre les enjeux qui ont mené au report de la rentrée des classes à Montréal, le président de l’Ordre des psychoéducateurs et psychoéducatrices du Québec affirme que ce n’est «pas une bonne nouvelle».
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«Pour notre perspective, ce n’est pas une bonne nouvelle. Et quand on parle de la perspective des enfants en difficulté, ce n’est pas une bonne nouvelle. Et quand on pense à l’importance qu’on devrait mettre à l’éducation, non, ce n’est pas une bonne nouvelle», a indiqué Denis Leclerc en entrevue à LCN jeudi soir.
Pour lui, l’enjeu principal des prochaines semaines serait d’être capable de rejoindre tous les élèves du Québec.
«C’est facile pour certains (...) Mais d’autres ont besoin d’être aidés. On devrait avoir un plan de match personnalisé pour chacun des enfants pour savoir où il s’en va», croit-il.
Car l’écart risque encore de s’accroitre entre les élèves qui ont des facilités à l’école et ceux qui ont des difficultés d’apprentissage ou d’adaptation et qui peuvent être sur le point de décrocher.
Voyez l’intégralité de son entrevue dans la vidéo ci-dessus.