Le chef de l’opposition officielle de la Ville de Montréal, Lionel Perez, ne mâche pas ses mots à l’égard de la gestion de crise orchestrée par la mairesse Valérie Plante.
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«Montréal est la cinquième ville la plus touchée au monde et on agit comme ''on fait ce qu’on peut''», s’inquiète Lionel Perez en entrevue avec Mario Dumont sur les ondes de LCN.
«Elle regarde les choses aller, toujours en réaction avec les annonces. Elle n’est pas impliquée dans la prise de décisions et elle ne fait pas partie de la cellule de crise dans cet enjeu. En tant que mairesse de Montréal, c’est totalement inexcusable», plaide-t-il.
Ce dernier déplore le manque de réactivité de la mairesse par rapport au port du masque dans le transport en commun, ce que son parti, Ensemble Montréal, a exigé il y a maintenant trois semaines.
«Cette semaine, elle a dit ‘’Si Québec paie, je vais le faire». Je m’excuse, mais si on a des centaines de millions de dollars pour des parcs et des piscines, on peut trouver un 5 à 10 millions de dollars pour des masques en pandémie», dénonce Perez.
Plus pour les vélos, moins pour les voitures
Montréal a dévoilé vendredi son plan de déplacements estival en annonçant l’aménagement d’un total de 327 km de nouvelles voies piétonnes et cyclables dont les travaux débuteront dès juin.
Cette importante annonce de la mairesse Valérie Plante fait grincer des dents le chef de l’opposition officielle.
«Essaient-ils de tirer avantage de la pandémie pour faire avancer des enjeux? La question se pose», avance M. Perez, qui regrette l’absence de consultations en lien avec le plan de la mairesse Plante.
À cet effet, le chef de l’opposition officielle déplore que l’Association du camionnage du Québec n’ait pas été consultée étant donné que les nouveaux aménagements pourraient avoir des impacts sur les livraisons et le transport dans la métropole.