Les compagnies d’autocar de transport interurbain demandent de l’aide gouvernementale de Québec afin de couvrir le manque à gagner pour la durée de la crise de la COVID-19 sur l’ensemble du réseau.
C’est ce que réclament les transporteurs interurbains, membres de la Fédération des transporteurs par autobus (FTA), qui ont dû suspendre la totalité de leurs services de transport interrégional avec le confinement des régions du Québec à la fin du mois de mars dernier.
Ils soutiennent que pour offrir à leur clientèle et aux touristes un service sécuritaire pour leurs déplacements interrégionaux, un coup de main du gouvernement du Québec est indispensable.
«Un groupe de sept transporteurs, membres de la FTA, couvre la très grande majorité du territoire québécois en reliant 476 municipalités réparties dans 87 des 103 MRC, en offrant des services sur les principaux corridors ainsi que sur une multitude de lignes régionales, dont plusieurs sont déjà déficitaires», soutient-on dans un communiqué.
C’est le cas d’Orléans Express, du groupe Keolis qui dessert la liaison Montréal-Québec ainsi que le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie, mais aussi du Groupe Autobus Maheux, d’Intercar, d’Autobus Galland, de Limocar-Transdev, d’Autobus Breton ou de Greyhound.
«Les transporteurs planchent actuellement sur des scénarios de reprise progressive de leurs services. Malgré ces bonnes nouvelles, il est anticipé que le retour de la clientèle sur les lignes interurbaines sera long», a-t-on souligné.
Pour cette reprise, ils devront respecter les mesures mises en place par les autorités de la Santé publique comme l’exigence de la distanciation physique ou le recours à des équipements de protection personnels (EPI).