Les propriétaires de spa peinent à comprendre pourquoi ils ne peuvent rouvrir leurs installations aquatiques au public.
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«Les hôtels, les tours à condo et les campings peuvent ouvrir leurs piscines, mais pas nous, alors qu’on est les mieux placés pour faire respecter les mesures!, dénonce Guillaume Lemoine, président de l’Association québécoise des spas. L’industrie est en colère.»
Malgré de nombreuses conversations avec le bureau de la ministre du Tourisme Caroline Proulx dans les deux derniers mois, les spas n’ont pas encore obtenu le feu vert pour rouvrir la totalité de leurs installations.
Pendant ce temps, d’autres ont reçu l’autorisation de la Santé publique pour procéder au déconfinement, comme c’est le cas des piscines municipales, au grand dam des propriétaires de spas.
«C’est notre métier de prendre soin des gens, de faire en sorte qu’ils aillent dans des bassins et des piscines qui soient sécuritaires et que le côté sanitaire soit parfait. Ce qui, je suppose, n’est pas toujours le cas dans des piscines publiques qui ont eu l’autorisation d’ouvrir», avance M. Lemoine, aussi président du Strom Spa nordique.
Ce dernier se dit convaincu que des services comme les bains à remous ou les jacuzzis pourraient être utilisés en toute sécurité grâce à des mesures sanitaires. «On va encore plus loin que ce que l’INSPQ demande dans nos établissements», assure-t-il.
En attendant, les effets du confinement se font sentir. Les membres de l’Association québécoise des spas remarquent une baisse d’achalandage importante, même si certains viennent toujours profiter des services de massothérapie.
«On vend une expérience complète : expérience thermale et massage. Nos clients sont fâchés de ne pas comprendre pourquoi ils ne peuvent pas profiter de nos installations, mais qu’ils peuvent aller à la piscine publique», ajoute M. Lemoine.