Les provinces de Terre-Neuve-et-Labrador, du Nouveau-Brunswick, de l’Île-du-Prince-Édouard et de la Nouvelle-Écosse formeront une «bulle de l'Atlantique» au sein de laquelle leurs citoyens pourront se déplacer sans avoir à respecter les règles mises en place dans le cadre de la pandémie de la COVID-19.
C’est ce qu’ont annoncé mercredi ces provinces du Canada atlantique dans une volonté de réduire les restrictions. Ainsi, leurs ressortissants n’auront pas à s’auto-isoler lorsqu'ils voyageront dans cette grande bulle, contrairement aux citoyens des autres provinces, et ce, dès le 3 juillet.
«Quant aux visiteurs des autres provinces et territoires du Canada, ils devront respecter les exigences d’accès de chacune des quatre provinces, a-t-on spécifié dans un communiqué conjoint. Les autres visiteurs canadiens dans les Provinces maritimes qui se sont isolés pendant 14 jours peuvent voyager à l’intérieur de la région des Maritimes.»
Il faut dire que le nombre de cas de la COVID-19 reste peu élevé dans chacune de ces provinces. L'Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve n'ont pas eu de nouveau cas depuis des semaines, tandis que les deux autres provinces en annoncent rarement plus d'un par jour.
La mesure annoncée mercredi a été prise en fonction des conseils du médecin-hygiéniste en chef de chacune des provinces, a-t-on indiqué, en précisant que la situation sera suivie de près.
«Les familles pourront ainsi voyager pendant leurs vacances d'été, ce qui stimulera les secteurs du tourisme et des affaires», a notamment mentionné le premier ministre Stephen McNeil, dans un communiqué.
Quelques restrictions demeurent cependant en place. Par exemple, un citoyen qui s'est fait recommander de s'isoler ou qui est en attente d'un résultat de test de dépistage du coronavirus ne peut se permettre de voyager d'une province à l'autre, a tempéré le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs.
«Nous allons collecter les informations de déplacements, pour pouvoir faire un suivi en cas d'une éclosion», a-t-il ajouté.