Le Bureau du Conseil privé a lancé un «examen approfondi indépendant et impartial» sur les allégations de harcèlement au sein du bureau de la gouverneure générale Julie Payette, a-t-on fait savoir jeudi soir.
On précise avoir «le plein appui» de Bureau du secrétaire de la gouverneure générale (BSGG).
L’ancienne astronaute Julie Payette aurait instauré un véritable climat de terreur dans son équipe, a rapporté le réseau CBC mardi soir en se basant sur les propos d’une dizaine de sources anonymes.
La représentante de la reine au Canada aurait notamment crié après ses collaborateurs et les aurait humiliés publiquement. Conséquence de ces éclats, quatre membres de l'équipe de communication du Bureau du secrétaire du gouverneur général (BSGG) auraient claqué la porte depuis le début de la pandémie de COVID-19, tandis qu'un cinquième suivrait le mouvement cette semaine. Deux autres sont en arrêt de travail, toujours selon le diffuseur public.
«Le BSGG fait partie de l'administration publique centrale. À ce titre, les politiques du Conseil du Trésor, y compris la Politique sur la prévention et la résolution du harcèlement, s'appliquent au Bureau et à ses employés», a précisé le Conseil privé, en disant que le «harcèlement n'a sa place dans aucun milieu de travail professionnel».
«Le BCP, en consultation avec le BSGG, travaille à établir le cadre de référence de ce travail et il prendra immédiatement des mesures pour avoir recours aux services d'un tiers indépendant qui mènera l'examen», a-t-on ajouté.
Sur Twitter, la gouverneure générale a réagit en se disant «profondément préoccupée» par les reportages sur la situation.
«il est primordial que tous les employés qui travaillent à Rideau Hall bénéficient d'un environnement de travail sain et sécuritaire, en tout temps et en toutes circonstances. Je prends très au sérieux les questions de harcèlement et de milieu de travail et je suis entièrement d'accord avec la conduite d'un examen indépendant», a-t-elle ajouté.