Les visites de maisons et les transactions se multiplient en Estrie depuis le début de la pandémie.
«Actuellement en Estrie, on vit une demande qui est vraiment sans précédent», a dit mercredi à TVA Nouvelles le courtier immobilier Jean-François Bérubé.
Certaines demeures se vendent même à un prix plus élevé que ce qui est demandé. «On voit beaucoup de surenchères ces temps-ci», a fait remarquer David Bourgon, président de la Chambre immobilière de l’Estrie.
Sur le marché, on dénote 30 % moins de maisons à vendre en ce moment. En contrepartie, il y a 30 % plus d'acheteurs potentiels qui veulent se procurer une demeure.
Le phénomène de l'exode urbain est lui aussi bien réel. Nombreux sont ceux qui troquent les grandes villes pour les grands espaces de l'Estrie.
Même les demeures affichées depuis plusieurs mois, voire des années, trouvent preneurs. Malgré tout, certains vendeurs sont encore hésitants.
«Certaines personnes décident finalement de ne pas vendre, par peur de ne pas être capables de se reloger», a expliqué Jean-François Bérubé.