/regional/quebec/quebec

4000 femmes recherchées pour une nouvelle étude sur le cancer du sein

Une toute nouvelle étude sur la prévention du cancer du sein baptisée «Perspective» lancée par le Centre de recherche du CHU de Québec tente activement de recruter 4000 femmes de la Capitale-Nationale et de Lanaudière.

Cette étude a pour but de déterminer s'il est possible de personnaliser le dépistage de cette forme ce cancer, la plus répandue chez les femmes. Le cancer du sein est responsable d'environ 1300 décès chaque année au Québec.

Actuellement, les recommandations concernant sa prévention sont basées principalement sur l'âge.

Grâce à la nouvelle approche qui sera testée, les femmes considérées comme davantage à risque pourraient, par exemple, obtenir un dépistage précoce et des suivis plus fréquents.

Selon les pratiques cliniques recommandées actuellement, pour une femme de moins de 50 ans sans symptôme clinique et sans histoire familiale de cancer, il n’est pas recommandé de passer une mammographie. Grâce à cette étude, ce sont maintenant les femmes entre 40 et 69 ans qui seront visées.

«L’étude "Perspective" introduit un outil novateur de prédiction du risque de cancer du sein combinant un score de risque incluant près de 300 variations génétiques déterminées par un simple test de salive, les antécédents familiaux de cancers, des facteurs hormonaux, certaines habitudes de vie ainsi que la densité mammaire évaluée par mammographie», a expliqué Jacques Simard, chercheur au CRCHU et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en oncogénétique à la Faculté de médecine de l’Université Laval.

Dans un premier temps, les femmes sont invitées à répondre à un questionnaire sur le site web de l’étude www.etudeperspective.ca afin de connaître leur admissibilité. Les participantes admissibles pourront ensuite effectuer les étapes suivantes en ligne, ce qui facilite grandement le processus et assure la sécurité des participantes en cette période de pandémie.

« Notre objectif est d’être en mesure de déterminer plus précisément le risque de développer un cancer du sein de chaque femme et, ainsi, de lui proposer un plan d’action de dépistage adapté à son risque individuel, qui sera discuté avec son médecin ou son infirmière praticienne spécialisée», a ajouté la Dre Jocelyne Chiquette, médecin au Centre des maladies du sein Deschênes-Fabia du CHU de Québec-Université Laval, professeure de clinique à la Faculté de médecine de l’Université Laval, chercheuse au CRCHU et co-chercheuse du projet.

Commentaires

Vous devez être connecté pour commenter. Se connecter

Bienvenue dans la section commentaires! Notre objectif est de créer un espace pour un discours réfléchi et productif. En publiant un commentaire, vous acceptez de vous conformer aux Conditions d'utilisation.