Les analystes de La Joute se sont portés à la défense des adolescents du Québec, très impactés par les dernières décisions du gouvernement Legault dans la lutte à la pandémie de COVID-19.
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Alors que Paul Larocque leur disait que toute la population doit faire un effort, tous ont souligné que c’était beaucoup demander à la jeunesse.
«Si tu es l’avocat du diable, je vais être l’avocat des jeunes! Ils sont à un moment de leur vie important et les conséquences négatives, ils les ont (...) La sortie des pédiatres nous montre les conséquences des choix qu’on fait», a lancé Stéphane Bédard.
«On condamne quelqu’un parce qu’il s’amuse. Ça fait partie de la vie, s’amuser. Pour les jeunes, c’est un vecteur de développement social mais aussi cognitif (...) Arrêtons de leur "taper" dessus!»
Pour Caroline St-Hilaire, on ne peut opposer les «sacrifices» des jeunes à ceux du reste de la population.
«La grande différence, c’est que tu es un adulte, tu es un homme outillé. Tu as de l’expérience, tu es capable de comprendre certaines choses», a-t-elle expliqué.
«Premièrement, il faut être capable de leur expliquer (...) Deuxièmement, ils ne comprennent pas forcément pourquoi. Et en plus il y a le principe de l’adolescence et l’idée de contester l’autorité, de vouloir se rebeller (...) Il y a des rituels importants que nos jeunes manquent, et ce n’est pas banal.»
Tous s’entendent cependant pour dire que le terme de «sacrifice» pour cette génération est peut être trop fort.
«On verra à la fin de pandémie (...) mais il y a un constat qui est là», a dit Marc-André Leclerc.