Pouvant atteindre jusqu’à 5 centimètres en longueur, le frelon asiatique géant – communément nommé frelon meurtrier – fait craindre le pire, mais il ne faut pas s’alarmer de sitôt.
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Un premier nid de l’espèce a été trouvé et puis détruit dans l’État de Washington, aux États-Unis la semaine dernière. L’insecte avait aussi été aperçu dans la région de Nanaimo, en Colombie-Britannique, l’an dernier.
«Il faut quand même prendre nos précautions parce qu’effectivement, ils peuvent décimer les colonies d’abeilles. C’est ça qu’ils font dans la nature. Les guêpes vont chasser d’autres insectes dans la nature», indique Étienne Normandin, un entomologiste.
Mais s’ils sont plutôt rares à l’heure actuelle, M. Normandin croit que cette espèce de guêpe pourrait se multiplier.
«Les guêpes asiatiques, comme celles-là, sont une de plusieurs espèces qui entrent au pays souvent avec les cargaisons de bateau», indique-t-il.
Les villes portuaires, comme Montréal et Vancouver, s’exposent donc à l’arrivée de telles espèces. La multiplication des arrivages dans les ports pourrait contribuer à l’essor du frelon asiatique géant.
Mais il ne faut pas sonner l’alarme trop rapidement, croit Étienne Normandin. Le travail des experts à Washington pour éradiquer le nid est un bon exemple qu’il est possible de contenir la propagation.
«Je ne pense pas qu’il faut trop s’inquiéter. [...] Ils sont vraiment dans un nouvel environnement qui est probablement inhospitalier. Et puis notre climat qui est beaucoup plus froid dans l’est devrait [les décourager], laisse entendre l’expert.