Les temps sont durs pour les agences de voyages. Avec la pandémie de COVID-19, leurs activités ont chuté drastiquement.
Pour la présidente de l’agence Voyages Optimistes, la situation est d’autant plus difficile que les gouvernements n’offrent pas d’aide à ce secteur, car il demeure ouvert. On incite toutefois les gens à ne pas quitter le pays.
«On est ouvert et les deux premiers ministres disent aux gens de ne pas voyager. On est ouvert pourquoi exactement? Si on ne veut pas que les gens voyagent, qu’il y ait des règles claires, qu’on ferme nos agences et qu’on nous donne l’aide nécessaire. En ce moment, les agences tombent les unes après les autres», a dit en entrevue à «Denis Lévesque», Josée Kaigle.
Depuis le mois de mars, elle soutient que la principale tâche des agences de voyages consiste à annuler des séjours.
Des voyages pas pour tous
Malgré tout, elle a voyagé à trois reprises dans le sud depuis le mois de septembre. Elle assure que l’industrie met tout en œuvre pour assurer la sécurité des voyageurs.
«Le taux d’occupation des hôtels varie de 15 à 20%. Les mesures sanitaires ne sont pas ce qu’elles étaient au mois de mars. Tout a été mis en place pour que les vacances soient sécuritaires. Le domaine du voyage s’est adapté comme tous les domaines», ajoute-t-elle.
Et pour ceux qui pourraient en douter, la période de quarantaine au retour est respectée. Josée Kaigle soutient n’avoir eu aucun problème avec cette mesure.
«Quand on est prêt à voyager actuellement, je pense que c’est parce qu’on veut et qu’on accepte qu’il y ait des consignes sanitaires très importantes. Les gens qui veulent tout contester ne pourront pas rentrer à l’aéroport, ne pourront pas prendre l’avion, ne pourront pas aller manger... Si les gens sont prêts à respecter tout ça, pourquoi il ne ferait pas la quarantaine en revenant», a indiqué la présidente de Voyages Optimistes.
À leur retour, les voyageurs ne sont pas laissés à eux-mêmes. Les autorités utilisent plusieurs procédés pour s’assurer du respect de la quarantaine.
«À chaque voyage, on a reçu des appels. Ils nous demandent comment on s’est procuré de la nourriture, qui fait nos commissions. J’ai même eu la visite d’un agent de la GRC après ma première sortie.»
Voyez le reste de son entrevue dans la vidéo ci-dessus.