La présidente de la commission spéciale sur le droit des enfants et la protection de la jeunesse, Régine Laurent, a soulevé lors d’une entrevue à QUB radio que, peu importe la situation, l’enfant devait toujours rester au cœur des décisions de la DPJ.
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«Les décisions, on ne les prend pas toujours dans l’intérêt de l’enfant», a-t-elle dit sans hésiter, lundi, au micro de Benoît Dutrizac.
Elle martèle que l’enfant doit revenir au centre des préoccupations et que des adultes responsables doivent entendre leur souffrance.
«Il y a beaucoup de problèmes, c’est pour ça qu’il faut quelqu’un qui va être obligé de voir à l’application de la Loi sur la protection de la jeunesse de façon uniforme au Québec», a évoqué Mme Laurent.
En ce sens, c’est pourquoi elle recommande la création d’un poste de directeur national de la protection de la jeunesse.
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