Évelyne Blouin, une maman qui a courageusement accepté de raconter son histoire pour prévenir les Québécois de la dangerosité de la COVID-19, est la cible de commentaires haineux.
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Mme Blouin a donné naissance au petit Mathis Bédard le 30 novembre dernier. La maman comme le bébé étaient en pleine santé le jour de l’accouchement. Toutefois, Évelyne Blouin développe des symptômes quelques jours plus tard. Elle et son bébé sont infectés par la maladie.
Si elle se remet bien, le bébé est hospitalisé et subit le pire de la maladie.
Pour ajouter au drame qu’elle subit, la nouvelle maman doit composer avec des commentaires haineux depuis la médiatisation de son histoire qu’elle avait d’abord racontée courageusement sur sa page Facebook.
Si la dame a refusé la demande d’entrevue que lui a formulée l’équipe de l’émission Mario Dumont, un passage dans sa réponse choque l’animateur, qui est revenu sur le sujet dans son émission.
«Nous sommes très faibles pour l’instant, écrit Évelyne Blouin en réponse à Mario Dumont. Je dois concentrer le peu d’énergie que j’ai à mon fils», relate l’animateur, en soutenant qu’il comprend et que c’est tout à fait normal.
Toutefois la deuxième portion de la réponse «a jeté par terre» l’équipe de l’émission.
«Vous connaissez les gens comme moi. Ils peuvent être blessants. Certains m’écrivent des messages haineux. [...] mon conjoint et moi souhaitons nous concentrer sur les messages d’amour», écrit la maman.
«Croyez-le ou non, cette dame qui vit ça, dont le bébé se bat pour sa vie, raconte son histoire, demande aux gens de faire attention... Il y a une partie de la population qui a décroché! Décroché des faits, ils se disent la COVID ça n’existe pas. Et ils ont décroché d’un minimum d’humanité. Ils ne sont plus là... Mais quand ils voient une mère qui raconte ça, ils sautent sur leur clavier puis ils lui envoient des messages haineux!», lance Mario Dumont qui n’en revient pas.
«Faudrait dire aux scientifiques qu’ils partent à la recherche d’un nouveau vaccin au plus vite, un vaccin qu’on va administrer au-dessus du cou. Il y a en a qui ont besoin d’être soignés...»