Le premier ministre Justin Trudeau s’est inquiété mercredi de l’achalandage observé récemment dans les aéroports du pays, mais il n’a pas l’intention d’empêcher les Canadiens de voyager pour autant.
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«Ce n’est pas le bon moment pour des vacances à l’étranger», a-t-il déclaré lors d’un point de presse devant sa résidence de Rideau Hall.
Rappelant que la situation n’est pas davantage maîtrisée sous le soleil des destinations touristiques, Justin Trudeau a imploré les Canadiens qui comptaient s’envoler à l’extérieur du pays de modifier leurs plans.
La mutation du virus au Royaume-Uni est un exemple, à ses yeux, des dangers qui guettent les voyageurs qui prennent le risque de partir en vacances.
À ce sujet, le premier ministre a annoncé la prolongation jusqu’au 6 janvier de l’interdiction de vols en provenance du Royaume-Uni.
Des mesures suffisamment efficaces
Malgré ses préoccupations, Justin Trudeau ne compte pas empêcher les voyages non essentiels. Il juge les mesures déjà en place, comme la quarantaine obligatoire de 14 jours, amplement suffisantes pour protéger les Canadiens.
«Nous avons déjà des mesures extrêmement fortes en place avec les mesures de quarantaine, a-t-il assuré. C’est une mesure beaucoup plus forte que la plupart de nos alliés.»
Le premier ministre a insisté : ceux qui ne respectent pas la quarantaine obligatoire s’exposent à de graves conséquences.
Des mesures supplémentaires pourraient néanmoins être ajoutées dans les grands aéroports internationaux du pays, notamment celui de Montréal. Ottawa est en discussions avec le gouvernement du Québec afin d’implanter des protocoles de tests rapides afin de dépister les voyageurs qui rentrent au pays, à l’instar du projet-pilote lancé en Alberta.
Justin Trudeau a par ailleurs indiqué que la Croix-Rouge canadienne allait demeurer dans les CHSLD du Québec jusqu’au 31 mars, après quoi la province devrait être en mesure de reprendre le contrôle.