Malgré une baisse des cas de COVID-19 sous la barre des 2000 mardi, les hospitalisations elles sont en forte hausse, et ce, même si les conséquences du temps des Fêtes ne se font pas encore ressentir sur le réseau de santé.
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«Les cas d’hospitalisations que l’on voit aujourd’hui sont le résultat d’il y a à peu près trois semaines», explique la spécialiste en santé de LCN Diane Lamarre à Mario Dumont.
«Seulement pour que les gens développent la maladie, ça prend à peu près cinq jours», souligne-t-elle. Les complications liées à la COVID peuvent se produire jusqu’à 10 jours plus tard.
Ainsi, cette image actuelle des hospitalisations, qui frôlent la barre du 1500 avec 1 497, est la conséquence des contaminations avant Noël environ.
«Et cela n’inclut pas le retour des voyageurs», insiste la professeure de l’Université de Montréal.
Elle note toutefois que même si certains rassemblements ont probablement eu lieu dans le temps de Fêtes, les mesures serrées du gouvernement, dont la fermeture des commerces non essentiels, aidera probablement les prochains bilans.
«À partir du 25 décembre, on a quand même mis le couvercle sur le chaudron. On a quand même ralenti beaucoup les contacts entre les gens, j’espère», ajoute-t-elle.
L’animateur Mario Dumont se montre plus pessimiste et croit que ce n’est qu’à partir du 4 janvier que les contacts sociaux ont réellement été ralentis.
Par ailleurs, la pharmacienne juge que le bilan de mardi avec 1934 nouvelles infections est le résultat de seulement 24 565 tests effectués.
«Les lundis, mardis c’est toujours plus faible, car il y a moins de gens qui se sont vérifiés», précise-t-elle.
***Voyez son analyse complète sur la situation actuelle dans la vidéo ci-dessus. ***