Après les annonces du gouvernement fédéral, de nombreux «snowbirds» s’interrogent à savoir s’ils rentrent de manière préventive au Québec ou restent sous le chaud soleil du Sud.
Pour Serge Loriaux, qui réside une partie de l’année à Puerto Vallarta, au Mexique, le choix est fait: il restera sur place.
En entrevue à l’émission «Denis Lévesque», le Québécois a indiqué qu’il avait simplement décalé son retour de quelques jours, puisqu’il n’y aura pas de vols de retour au Canada avant la fin du mois d’avril.
«Mais je connais plusieurs personnes qui veulent revenir au Québec avant la mise en place des mesures parce que la question du 2000 $, ça les fatigue», a-t-il expliqué.
«Ce qui choque les gens, c’est qu’ils demandent un test négatif trois jours avant le départ, ce qui est bien correct. Qu’ils demandent un PCR négatif à l’arrivée, c’est correct. La quarantaine de 14 jours, c’est toujours correct aussi. Mais nous demander en plus d’aller pendant trois jours dans un hôtel à 2000 dollars alors qu’on aura été obligé de prolonger notre séjour, ce qui va nous obliger à payer du surplus (...) C’est frustrant», a-t-il ajouté.
L’homme dit «comprendre» que les mesures ont été mises en place pour empêcher les voyageurs de partir vers les destinations soleil.
«Mais pas de punir ceux qui sont partis depuis trois mois!»
Il s’offusque également que les snowbirds qui vont revenir de Floride en voiture ne soient pas soumis à l’isolement à l’hôtel en arrivant.
«Ceux qui sont en auto et en Floride, et ils sont bien plus nombreux, ils vont pouvoir passer la frontière sans problème», a-t-il lancé.
M. Loriaux espère surtout que les choses auront changé d’ici son retour début mai.
«On comprend le but, mais ce n’est pas raisonnable.»
Voyez le reste de son entrevue dans la vidéo ci-dessus.