La présence de variants sud-africain et californien de la COVID-19 vient d'être détectée au Québec.
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Les autorités comptent mettre le pied sur l’accélérateur afin de surveiller davantage les cas de variants à travers la province.
«Le Québec va se doter d'une capacité très adéquate pour séquencer et faire le criblage d'ici une semaine à deux semaines», a assuré mardi le Dr Horacio Arruda.
Flanqué du premier ministre Legault, le directeur national de santé publique a précisé que le gouvernement a à l’œil les mutations du virus depuis plusieurs mois déjà.
Actuellement, le Québec a la capacité d’envoyer 8% des cas déclarés positifs à la COVID-19 en analyse pour repérer les variants. Le Dr Arruda vise éventuellement un taux de détection des mutations de 15%.
Jusqu’à maintenant, onze cas confirmés de variants de la COVID-19 ont été identifiés à travers la province. La mutation originaire du Royaume-Uni a été détectée chez huit personnes, principalement à Montréal.
On a également découvert des traces du variant sud-africain chez deux individus de l’Abitibi-Témiscamingue. Cette souche est apparue à la suite d’une éclosion «associée à un restaurant rapide, et une autre éclosion suite à un party», a précisé le Dr Arruda.
Moins répandue, la mutation californienne du coronavirus serait associée à un voyage. «On ne la connaît pas encore beaucoup, a souligné le directeur national de santé publique. La personne s’est isolée.»
Selon lui, il faut s’attendre à ce que d’autres variants soient éventuellement découverts au Québec.
Plus de 200 cas ont été recensés à ce jour en Ontario, à la suite d'une méga éclosion dans le centre de soins pour aînés Roberta Place qui a touché quelque 200 patients et employés, faisant une soixantaine de morts.
L'Alberta, pour sa part, recense plus d'une centaine de cas de variants, tandis que la Colombie-Britannique a révélé lundi qu'elle en cumule 40.