Depuis près d’une semaine, il est difficile de connaître le réel portrait de la pandémie de COVID-19 au Québec, en raison du nombre trop peu élevé de tests PCR effectués.
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C’est du moins ce que croit l’analyste politique Emmanuelle Latraverse en converse avec Mario Dumont à son émission mardi.
Au cours du week-end, 22 502 tests ont été effectués samedi, et 18 512, dimanche. Bien que les chiffres des prélèvements sont toujours plus bas la fin de semaine, le nombre de tests de dépistage de façon générale est-il suffisant?
«Quand je vois les chiffres publiés tous les jours, ce qui m’inquiète profondément en ce moment, c’est de voir le faible nombre de dépistages par jour. C’est sûr que la fin de semaine, c’est toujours moins élevé, je comprends, mais, quand, dans le reste de la semaine, on est quand même dans du 27 000, 28 000, 30 000 tests par jour, c’est une grande victoire! Si on atteint le 35 000, c’est monumental!», note l’analyste.
Elle juge que si l’objectif de la santé publique est de faire 35 000 prélèvements par jour c’est qu’il y a une raison à cela, et que l’on juge que c’est à ce niveau de dépistage qu’on a un bon portrait de la pandémie.
«Si on est en dessous de ça, on en manque des cas! Le nombre de cas dévoilés par jour ne peut être que sous-estimé. Ce qu’il y a d’inquiétant, c’est que quand on regarde le taux de positivité, il ne baisse pas! On est encore autour de 4,5%. Jusqu’où on en manque? À quel point le portrait qu’on a est trop rose? Il y a comme une incertitude qui continue de flotter autour ça alors qu’il y a beaucoup d’éclosions dans les milieux de travail et dans les écoles», insiste Emmanuelle Latraverse.
***Voyez son intervention intégrale dans la vidéo ci-dessus.***