Bien que la présence de variants a été confirmée un peu partout au Canada, et même à Terre-Neuve, qui avait pourtant épargnée par la pandémie au cours des derniers mois, les bilans de la COVID-19 semblent en amélioration.
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Au Québec, les hospitalisations continuent de chuter jour après jour, et les nouvelles infections semblent être sur un plateau à la baisse.
Néanmoins, les experts en santé publique craignent les variants, ainsi que la troisième vague qu’ils pourraient engendrer en avril, surtout parce que la vaccination se fait attendre.
«Dans toutes les provinces, des cas de variants à divers degrés sont enregistrés», explique Mario Dumont dans le cadre de sa chronique.
Ontario
En Ontario, trois types variants ont été identifiés, dont 300 cas du variant britannique. Chez nos voisins, il pourrait représenter la majorité des cas à la fin mars. Il a notamment été identifié dans des refuges pour itinérants, des résidences pour ainés et des tours à condos, signe d’une contamination communautaire.
Alberta
Près de 200 cas du variant britannique ont été enregistrés, nombre qui a triplé en deux semaines. Le variant s’est également retrouvé dans cinq écoles. Mesure stricte dans cette province : l’isolement pour les cas de variant est de 24 jours.
Colombie-Britannique
Quelques éclosions du variant sont notées; soit 46. Près de 29 concernent le variant britannique et 17 le sud-africain.
Au Manitoba
Sept cas de variant ont été décelés, mais fait étonnant, ils ont tous été trouvés dans une communauté reculée et isolée dans le nord de la province.
Terre-Neuve
Une éclosion majeure a éclaté la semaine dernière en raison du variant britannique. Les cas sont tellement nombreux que les élections qui devaient se dérouler en personne comme d’habitude se feront par la poste.
«L’exemple de Terre-Neuve est peut-être l’avertissement pour tout le Canada», juge Mario Dumont.
Québec
Le phénomène des variants au Québec serait-il sous-estimé?
«Aujourd’hui, avec les chiffres officiels qu’on a au Québec on a l’air de s’en sortir beaucoup mieux que dans le reste du Canada avec 15 cas confirmés, dont 13 cas du variant britannique», explique l’animateur.
De ces 15 cas, deux mystérieux cas du variant sud-africain ont été découverts en Abitibi-Témiscamingue, mais leur origine n’est toujours pas expliquée.
«Est-ce que ça va vraiment mieux au Québec? Est-ce que c’est trop beau pour être vrai?», se demande Dumont.
À Montréal, plus d’une quarantaine de cas suspects sont à être analysés.
«On a peut-être un portrait qui n’est peut-être pas très réaliste. [...] D’un bout à l’autre du Canada les variants sont au cœur de la discussion et forcent les gouvernements à plus de prudence», conclut-il.
