Plusieurs chevaux d’une ferme équestre de l’Outaouais sont présentement atteints de l’herpèsvirus équin de type 1 (HVE-1). Trois chevaux sont déjà décédés et 17 autres luttent pour leur survie. Le virus en soi n’est pas rare, mais les chevaux sont atteints d’une forme grave de celui-ci qui est fatal pour environ 80 % des animaux touchés.
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Manuella Séguin, propriétaire d’un cheval malade et bénévole qui aide à prendre soin des chevaux, trouve la situation particulièrement difficile.
« C’est dur de garder espoir et de rester optimiste, mais il faut le faire, car les chevaux ont besoin de nous », explique-t-elle.

Manuella Séguin, propriétaire d'un cheval malade
« Si on n’est pas là pour eux, il n’y a personne d’autre qui va l’être », continue la jeune femme.
De graves symptômes
Le vétérinaire et virologue Carl A. Gagnon explique que plusieurs symptômes peuvent affecter les chevaux infectés par le virus. Il peut y avoir de la fatigue et de la fièvre, mais aussi de l’ataxie, une paralysie partielle qui peut occasionner des difficultés de mouvements aux bêtes.
Manuella Séguin raconte que cela fait près de deux semaines que les chevaux sont beaucoup moins actifs. Elle affirme aussi qu’ils semblent tous éreintés et qu’ils ne sont pas très alertes.
Pourtant, il n’est pas question pour les propriétaires de baisser la garde et de relâcher les soins aux chevaux.
« Même si c’est dur physiquement et mentalement pour tout le monde, il faut garder notre sang-froid et rester positif. Il faut continuer tout ce qu’on fait présentement pour garder les chevaux en vie », affirme Manuella Séguin.
Le virus ne se propage pas aux humains, ce qui permet aux bénévoles de prodiguer des soins aux animaux de manière sécuritaire.
Quant à l’origine de la contamination, les propriétaires de la ferme croient que cela pourrait provenir d’un cheval qui a été acheté en janvier dans une ferme équestre de Toronto, mais rien n’a été confirmé pour l’instant.