L'auteur, Patrick Senécal, croit qu'une réflexion s'impose quant à la manière avec laquelle les scènes dures sont présentées.
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«Moi, quand j'écris un roman maintenant, je me pose la question: est-ce que je vais trop loin par rapport à des scènes sanglantes ou à des scènes d'agressions sexuelles», a-t-il confié.
En entrevue avec Anaïs Guertin-Lacroix sur QUB radio, l'auteur de romans d'horreur a estimé que la violence et les scènes dures avaient «peut-être été banalisées trop longtemps» en fiction.
«Je ne veux pas dire de ne plus montrer des scènes très dures», a nuancé M. Senécal.
À son avis, l'image n'a pas le même impact puisque «c'est in your face», alors qu'avec l'écriture «les mots peuvent filtrer».
À titre d'exemple, il relate la réalisation d'une bande dessinée sur Aliss dans laquelle se produit un viol.
«Jake, le dessinateur, a trouvé une façon bien intelligente de faire comprendre [qu'il y a] un viol sans qu'on soit obligé de le montrer.»
«Sans aller dans la censure, on ne peut plus montrer les choses comme on le faisait il y a 30 ans», a-t-il affirmé.
Écoutez l'auteur Patrick Senécal, sur QUB radio: