C'était une journée très attendue dans le monde culturel alors que les salles de spectacles ont pu de nouveau accueillir des spectateurs en zone orange.
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«On est super excités! C'est ce qu'on aime faire dans la vie, accueillir du public et des artistes», a lancé Mireille Lévesque, coordonnatrice aux communications chez Spect'Art Rimouski.
«Je pense que pour les spectateurs aussi ça va faire du bien au moral, à la santé mentale», a indiqué Marielle-Dominique Jobin, directrice générale et artistique du Centre des Arts de Baie-Comeau.
Les diffuseurs de l'Est-du-Québec se sont habitués aux contraintes associées à la pandémie à l'automne dernier. Toutefois, le défi logistique demeure de taille.
«Ce week-end, il y aura trois spectacles, donc on fera attention pour changer de plan de salle d'une journée à l'autre pour éviter que les spectateurs du vendredi et du samedi s'assoient au même endroit», a expliqué Mme Lévesque.
Le défi financier
En temps normal une salle comble à Rimouski réunit 895 spectateurs, mais en temps de pandémie, le maximum de spectateurs autorisés est plutôt de 225.
«On a la mesure spéciale du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) qui nous permet de présenter des spectacles, de faire travailler notre équipe, de payer les cachets aux artistes», a expliqué Mme Lévesque.
Mais cette précieuse aide financière du CALQ arrivera à échéance le 31 mars.
«Après cette date-là, on ne sait pas si on va recevoir de l'aide supplémentaire pour venir palier aux billets qu'on ne peut pas vendre parce que ça fait une méchante différence. Nous on a deux salles, dont une de 840 places, donc quand on peut vendre seulement 200 billets, il y un grand manque à gagner», a souligné Mme Jobin.
La directrice du Centre des Arts de Baie-Comeau précise d'ailleurs que des représentations auprès des instances gouvernementales sont actuellement en cours pour renouveler cette aide, que les diffuseurs considèrent nécessaire avec les conditions qu'imposent les règles sanitaires.