SNC-Lavalin a essuyé une perte importante au dernier trimestre de l’exercice financier 2020 qui s’est aussi terminé dans le rouge.
La firme d’ingénierie montréalaise a comptabilisé une perte 702,7 millions $ pour la dernière période de trois mois, terminée le 31 décembre dernier. C’est bien davantage que le trou de 292,87 millions $ enregistré à la même époque en 2019.
Ce résultat net ne constitue toutefois pas une réelle surprise puisque l’entreprise avait annoncé le 9 février dernier qu’elle allait déclarer des charges, notamment en raison de réductions de créances à recevoir et d’un réexamen des coûts associés aux projets d'infrastructures clé en main à prix forfaitaire canadiens qui lui reste restants pour tenir compte de l’impact négatif de la COVID-19.
Dans ce contexte, le président et chef de la direction de SNC-Lavalin, Ian L. Edwards, a souligné la performance des activités qui seront au cœur de sa compagnie pour les années à venir.
«Nos services d'ingénierie ont continué de produire d'excellents résultats au cours du trimestre, grâce au solide rendement de nos trois secteurs ICGP [Ingénierie, conception et gestion de projet], Énergie nucléaire et Services d'infrastructures. Nous avons considérablement amélioré nos flux de trésorerie d'exploitation en 2020», a précisé M. Edwards par communiqué.
«Le carnet de commandes pour les activités d'ICGP a augmenté de 9 % sur 12 mois, malgré la COVID-19, a-t-il ajouté. Après s'être concentrée et avoir travaillé sans relâche pendant 18 mois sur la mise en œuvre de sa nouvelle orientation stratégique, SNC-Lavalin est bien positionnée pour l'avenir, misant sur la croissance, que l'équipe est motivée à atteindre.»
Pour l’ensemble de 2020, SNC-Lavalin a inscrit une perte de 965,4 millions $, tandis qu’elle avait déclaré un gain de 328,2 millions $ en 2019. Il faut dire que l’entreprise a poursuivi son plan de restructuration visant à se départir de projets clé en main et ses activités de pétrole et de gaz. La COVID-19 a aussi nui à sa productivité.