Plusieurs enquêtes sur des allégations d’inconduites sexuelles auraient eu lieu avant la nomination en 2015 de Jonathan Vance à la tête des Forces armées canadiennes, selon un ancien proche conseiller de Stephen Harper.
• À lire aussi: Inconduites sexuelles au sein de l’armée: «écœurée», une officière supérieure démissionne
• À lire aussi: Une ex-militaire aura bientôt gain de cause après dix ans
• À lire aussi: Un autre haut gradé visé par des allégations d'inconduite sexuelle
Ces enquêtes n’avaient cependant produit aucune preuve incriminante avant sa nomination par M. Harper, selon Ray Novak, qui a témoigné en comité lundi.
M. Novak a rapporté que le gouvernement de l’époque avait été informé d’une liaison qu’aurait entretenue le général Vance avec une officière de l’armée américaine alors qu’il était en poste en Italie.
Le conseiller à la Sécurité nationale de Stephen Harper, Richard Fadden, avait de son côté vérifié à savoir si Jonathan Vance avait eu une relation avec une subalterne de l’armée à l’époque où il se trouvait sur la base de Gagetown, au Nouveau-Brunswick, en 2001.
Après vérifications, ces deux enquêtes n’ont produit rien de substantiel qui pouvait mettre un frein à la nomination par Stephen Harper du nouveau chef d’état-major, a expliqué Ray Novak.
Rappelons que l’ancien chef d’état-major Jonathan Vance, qui a quitté son poste à la fin de 2020, fait l’objet d’une enquête de la police militaire en lien avec des allégations d’inconduites sexuelles.