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Le projet de Loi 59 vivement contesté par le syndicat des Métallos

Le syndicat des Métallos craint une hausse des décès chez les travailleurs de l’industrie minière si le projet de loi 59 sur la santé et sécurité au travail est adopté.

Son directeur québécois aime mieux la loi actuelle, vieille de 40 ans, qu’à la réforme proposée par le ministre du Travail et de l’Emploi, Jean Boulet.

«On est en train de jouer avec la vie des travailleurs et travailleuses», a affirmé le coordonnateur du Syndicat des Métallos, Nicolas Lapierre. «C’est honteux pour un gouvernement qui se dit à l’écoute du monde, qui dit vouloir évoluer et être à l’avant-plan en 2021. Clairement, c’est des reculs et c’est inacceptable pour l’ensemble des travailleurs».

D’un côté, le gouvernement du Québec défend son projet de loi en affirmant qu’il facilitera l’accès au régime d’indemnisation. De l’autre, le syndicat des Métallos estime que la refonte rendra la reconnaissance de certaines maladies professionnelles plus difficile.

«On aime mieux vivre avec notre vieille loi de 40 ans plutôt que de reculer avec le projet de loi 59. On demande à ce que le PL59 soit rejeté», a indiqué le directeur québécois des Métallos, Dominic Lemieux.

La possibilité de former qu’un seul comité de santé-sécurité pour l’ensemble des lieux d’opérations d’une compagnie est un irritant majeur pour les Métallos.

Au cabinet du ministre du Travail et de l’Emploi, on souligne que 1 travailleur sur 4 n’est pas couvert par les mécanismes de prévention et de participation du régime actuel. 

Le ministre Jean Boulet défend son projet de loi, convaincu qu’il augmentera dans les faits, la prévention des risques en milieu de travail.

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