La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et ses syndicats affiliés ont annoncé dimanche matin une série de mobilisations du 29 au 31 mars prochain pour dénoncer le manque d’avancement dans les procédures de négociation du secteur public depuis plus d’un an.
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«Les travailleuses et travailleurs que nous représentons en ont assez. Ces négociations trainent depuis trop longtemps et nos membres en ont ras le bol de se faire dire constamment par le gouvernement qu’ils sont beaux et fins», a ainsi avancé par voie de communiqué le président de la FTQ, Daniel Boyer.
«Ce n’est pas un secret, les personnels de la santé, l’éducation et des services sociaux sont fatigués, épuisés et maintiennent les services à bout de bras», a-t-il ajouté.
Une mobilisation est donc prévue lundi à Granby, Québec, Drummondville et Montmagny afin de rencontrer les ministres de la Coalition Avenir Québec (CAQ) responsables des régions de la province.
Un cortège de voitures se rendra mardi devant l’Assemblée nationale alors qu’un rassemblement aura lieu devant les bureaux de la FTQ à Québec, avant l’organisation de grandes manifestations intercentrales à Québec et à Montréal le lendemain.
«La reconnaissance de leur travail et de leur dévouement doit passer par de meilleures conditions d’exercices d’emplois afin de faciliter l’attraction et la rétention du personnel et une rémunération qui tient compte de leurs compétences», a souligné M. Boyer.
Les travailleurs du secteur public représentés par la FTQ sont sans contrat de travail depuis le 31 mars 2020, alors que des négociations ont été amorcées avec le gouvernement en automne 2019.
«Malheureusement, les négociations piétinent alors que nous attendons toujours des offres acceptables de la part du Conseil du trésor», a conclu le président de la centrale syndicale.
Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le Syndicat québécois des employées et employés de service, section locale 298 (SQEES-298), le Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPB) et l’Union des employés et employées de service, section locale 800 (UES 800) sont également impliqués dans ces négociations pour le secteur public.