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Activités réduites à l'urgence de l'hôpital Notre-Dame

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JOEL LEMAY/AGENCE QMI

Une partie des ambulances qui se rendaient normalement à l'hôpital Notre-Dame, à Montréal, devront se rabattre sur d'autres centres hospitaliers pendant quelques semaines en raison de la pénurie de personnel, a appris l’Agence QMI.

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Plombée par l'épuisement des infirmières et des départs survenus dans les dernières semaines, l'urgence de l'hôpital se retrouve contrainte de diminuer son offre de service entre 19 h et 7 h.

Pendant cette période, les ambulances transportant des patients souffrant de cas généraux qui ne sont pas connus de l'hôpital Notre-Dame seront redirigées vers l'hôpital de Verdun, l'hôpital Jean-Talon et le Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM), a expliqué à l'Agence QMI le directeur général adjoint du CIUSSS du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal, Pierre-Paul Millette. Les cas urgents seront cependant toujours traités à Notre-Dame, tandis que les patients peuvent continuer à se présenter d'eux-mêmes à l'urgence, même si celle-ci est à éviter.

Le personnel de l'urgence a été «excessivement sollicité en raison de la COVID et de l'afflux de patients», entrainant un épuisement des infirmières et menant à des départs, a rappelé M. Millette. Il s'est dit «très préoccupé» par la situation.

Selon lui, il manquait parfois jusqu'à cinq infirmières par quart de travail à l'urgence, forçant ainsi l'adoption de protocoles pour amener les patients plus rapidement vers les unités d'hospitalisations.

«Du temps supplémentaire obligatoire, on a essayé d'en faire le moins possible, vu que c'est contre notre façon de faire. [...] Malheureusement, dans les trois dernières semaines, on a dû demander à notre personnel de faire du temps supplémentaire», a souligné M. Millette. Il a précisé que des infirmières ont aussi aidé à combler les trous en faisant des heures supplémentaires volontairement.

Le CIUSSS estime que la réduction de services à l'urgence perdurera pendant quelques semaines, le temps de former de nouveaux employés, dont des infirmières auxiliaires, pour pourvoir les postes à l'urgence et pour permettre aux autres membres du personnel de récupérer.

«On invite fortement la population à consulter leur médecin de famille ou d'autres ressources», a appelé M. Millette en citant les cliniques sans rendez-vous et les groupes de médecine familiale. Un conseil valide tant pour l'urgence de Notre-Dame que pour celles de tous les autres hôpitaux, d'ailleurs.

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