Les travailleurs fournis par les agences de placements au réseau de la santé ne pourront plus cumuler les affectations à temps partiel dans différents établissements ou secteurs.
Voilà une des nouvelles restrictions annoncées mardi par Québec pour mieux encadrer les agences de placement dans le contexte de la crise sanitaire actuelle.
Afin d’éviter les déplacements entre les établissements et pour limiter les risques de propagation de la COVID-19, le gouvernement obligera maintenant les prestataires de services provenant des agences à avoir des affectations d’une durée minimale de 14 jours.
Québec veut aussi s’assurer que les agences n’essaient pas de recruter ses propres travailleurs. En vertu du décret adopté par le gouvernement mardi, elles ne pourront donc plus affecter un prestataire de services dans un organisme du secteur de la santé et des services sociaux si celui-ci a été à l’emploi d’un tel organisme dans les 90 jours précédents.
Les mêmes règles s’appliqueront aussi aux employeurs privés et aux pharmacies communautaires effectuant de la vaccination.
Toute agence qui affecterait des prestataires de services en contravention de cet arrêté pourrait se faire imposer des amendes de 1 000 $ à 6 000 $ par jour et par prestataire de services.
«L’objectif de cet arrêté est de rétablir une équité pour nos travailleurs des établissements publics et privés» ,a expliqué le ministre de la Santé, Christian Dubé, dans un communiqué diffusé mardi. «De telles mesures s’imposent, dans le contexte actuel, pour limiter l’exode du personnel, favoriser la sécurité et le mieux-être des usagers, et notamment du côté des personnes les plus vulnérables et dans les milieux de vie.»