Trudeau nie avoir été personnellement mis au courant des allégations contre Vance

Justin Trudeau a nié avoir été personnellement mis au courant des allégations d’inconduite sexuelle concernant l’ancien chef d’état-major Jonathan Vance en 2018, malgré que l’information se fût rendue à un de ses proches conseillers. 

• À lire aussi: «Nous devons saisir l’occasion que présente l’actuelle crise», dit le chef d’état-major de l’armée

• À lire aussi: Allégations contre Jonathan Vance : Des enquêtes avant sa nomination

• À lire aussi: Un autre haut gradé visé par des allégations d'inconduite sexuelle

L’ancien ombudsman de l’armée, Gary Walbourne, a récemment révélé en comité avoir fait part d’allégations touchant M. Vance avec ministre de la Défense Harjit Sajjan il y a trois ans, mais que cette communication n’a donné aucun résultat et n’a donné à aucune enquête.

Un courriel envoyé par la cheffe de cabinet du ministre Sajjan à M. Walbourne en 2018, révélé par les médias canadiens, est venu confirmer la thèse selon laquelle les plus hautes instances du ministère avaient été informées de la situation, mais qu’aucune action significative n’avait été prise.

«Mon bureau savait que des allégations avaient été formulées. Nous ne connaissions pas la substance de ces allégations jusqu’au reportage de Global News» publié au mois de février, a déclaré en anglais M. Trudeau en point de presse mardi.

Le ministère de la Défense est plongé dans une crise depuis le début du mois de février, lorsque la nature de ces allégations contre M. Vance ont été révélées par «Global News».

Rappelons qu’après le départ à la retraite de Jonathan Vance en décembre, le premier ministre Trudeau a désigné l’amiral Art McDonald comme nouveau patron de l’armée, avant que celui-ci ne prenne congé de son poste pour des allégations d’inconduite le visant à son tour.

Dans une lettre adressée aux membres des Forces armées canadiennes (FAC) la semaine dernière, le nouveau chef d’état-major par intérim, Wayne Eyre, a signifié son intention de «rétablir la confiance là où elle a été trahie» après avoir reconnu que les FAC traversaient une «crise».