La question d’un passeport vaccinal pour pouvoir voyager, assister à un spectacle ou simplement aller manger au restaurant se pose de plus en plus dans le monde, mais aussi au Québec.
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Jeudi dernier, l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) émettait un avis favorable à ce type de document, qui serait justifiable comme mesure complémentaire et temporaire pour un retour à la vie normale.
Selon l'INSPQ, le passeport ne pourrait cependant pas être imposé par les employeurs.
Il permettrait, en revanche, de réduire les mesures strictes, comme aller au théâtre ou au restaurant, le temps de compléter la vaccination.
Mais là-dessus, certains émettent des réserves.
«Jusqu'où on dit au simple citoyen ou aux gens qui ont des commerces, qui opèrent des activités publiques, que ce sont eux qui doivent faire œuvre de contrôle? C'est un peu cet élément-là qui nous pose problème», explique la directrice générale de l’association Rideau.
Plus de 20 pays dans le monde sont en voie d’imposer ou imposent déjà un tel document, comme Israël avec son passeport vert.
La réflexion fait également son chemin au Royaume-Uni, aux États-Unis et au Canada.
«On ne pourra plus voyager si on n'a pas ce passeport vaccinal parce qu'il y a des pays qui vont l'imposer», croit le microbiologiste, Karl Weiss.
Le ministre de la Santé, Christian Dubé, attend les recommandations de la santé publique avant de prendre sa décision, qui n’interviendra pas avant plusieurs semaines.