La Fédération des employés du préhospitalier a demandé de trouver des solutions pour permettre aux ambulanciers de la Gaspésie de recevoir leur deuxième dose de vaccin contre la COVID-19, alors qu’ils pourraient manquer leur rendez-vous en raison des horaires de faction.
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Les ambulanciers avec ce type d’horaire travaillent 24 heures sur 24 pendant sept jours consécutifs, une semaine sur deux, et peuvent être appelés à tout moment à intervenir sur des situations d’urgence.
Une situation qui cause bien des maux de tête au réseau de la santé qui les contacte actuellement pour leur donner un rendez-vous afin de recevoir leur deuxième dose du vaccin.
Certains ambulanciers sont ainsi en fonction la semaine où les plages horaires sont accessibles et ne pouvant pas quitter le territoire qu’ils desservent, ceux-ci risquent de ne pas être en mesure de recevoir leur dose dans le délai prescrit de 120 jours.
Et les compagnies ambulancières ne sont pas dans la capacité de libérer les paramédicaux pour des raisons opérationnelles afin d’assurer la couverture.
La Fédération des employés du préhospitalier a donc demandé aux employeurs et au CISSS de la Gaspésie d’intervenir dans ce dossier.
«Les membres, ce qu’ils me disent, c’est qu’ils sont anxieux de la situation. Ils veulent recevoir leur deuxième dose de vaccin dans les délais recommandés. Là, ce qu’ils voient, c’est qu’ils ne sont pas capables d’être libérés de leur travail pour aller se faire vacciner. Le CISSS de la Gaspésie ne leur a pas donné de nouvelles dates de disponibilités à l’intérieur des 120 jours», a expliqué vendredi Jérémie Landry, vice-président relations de travail à la Fédération des employés du préhospitalier du Québec.
Cette situation pourrait également se produire ailleurs au Québec dans les secteurs desservis par des horaires de faction.
Paraxion, qui emploie plusieurs de ces ambulanciers, est sensible à l’inquiétude que la situation suscite et a indiqué qu’il faut assurer la couverture des zones avec les ambulances pour le service à la population.
En plus de ces plages horaires limitées, l’immensité du territoire pose également problème, les cliniques étant situées dans les plus grosses municipalités de la région.