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Fermeture de la frontière Québec-Ontario: un défi logistique

En début de soirée, vendredi, le Québec a annoncé à son tour la fermeture de la frontière avec l'Ontario. 

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En entrevue au TVA Nouvelles, la ministre de la Sécurité publique et vice-première ministre du Québec, Geneviève Guilbault a répété que son gouvernement était toujours en discussion avec l’Ontario quant aux modalités entourant cette décision.

«Il faut comprendre qu'il y aura, évidemment, des exceptions. Ça tombe sous le sens, là. Pour vous donner un exemple, il y a des gens, effectivement, qui doivent aller travailler d'une province à l'autre, il y a des gens qui doivent étudier, il y a des gens qui doivent se faire soigner, donner des soins, etc. Donc, il y aura sans doute des exceptions à prévoir», a expliqué Geneviève Guilbault.

Les deux provinces doivent également coordonner le travail de ses corps policiers.

«Tout ça est en discussion pour qu'on soit fin prêts lundi. Mais le principe, évidemment, en est un de précaution, c'est un principe de protection et de sécurité de nos deux populations. On sait ce qui se passe en Ontario, en ce moment, là», affirme la ministre de la Sécurité publique.

Une décision tardive? 

Plusieurs Québécois blâment le gouvernement québécois de ne pas avoir fermé la frontière assez vite. Certains sont inquiets du nombre d’Ontariens qui ont pu se rassembler dans des chalets au Québec alors que les cas de COVID-19 augmentent depuis plusieurs semaines.

Geneviève Guilbault répond que les discussions sont en cours depuis un bon moment avec l’Ontario.

«Chaque fois qu'on nous a posé la question "qu'en est-il?", que ce soit les barrages au Québec ou la frontière avec les autres frontières, il y a des discussions qui étaient toujours en cours avec, notamment, l'Ontario. La décision a été prise aujourd'hui», a-t-elle déclaré au TVA Nouvelles.

La ministre réitère que la fermeture de la frontière avec l’Ontario s’accompagne d’un imposant défi logistique, notamment celui entourant le transport des marchandises.

Néanmoins, le gouvernement affirme qu’il était le temps d’agir.

«On est rendu à un stade où, vraiment, l'inquiétude est à son comble. On ne veut pas vivre la même chose que vit l'Ontario actuellement. Les variants, ça stresse tout le monde, le variant britannique, notamment», a expliqué la ministre.

«Et nous-mêmes, au Québec, on est en état d'urgence; l'Outaouais, ça ne va pas bien non plus. Donc, tout ça pour dire que, par principe de précaution et compte tenu de la situation épidémiologique ici, on est arrivé au stade où, effectivement, on va devoir fermer la frontière», a-t-elle ajouté

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