Plus de 3000 membres du personnel professionnel et technique du réseau de la santé et des services sociaux ont fait grève au Saguenay–Lac-Saint-Jean, lundi, afin de réclamer de meilleures conditions de travail.
Les quelque 60 000 membres de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) n’ont toujours pas réussi à s’entendre avec le gouvernement près de 18 mois après le début des négociations entourant le renouvellement de leur convention collective.
Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, le personnel de ce secteur représente 106 titres d’emplois différents à lui seul.
«On a qu’à penser aux laboratoires, aux services en santé mentale et aux centres jeunesse», a précisé la représentante nationale de l’APTS dans la région, Nancy Poulin.

Plusieurs de ces professions se pratiquent aussi dans le privé où les conditions de travail sont nettement supérieures, selon l’APTS.
Les syndiqués ont réclamé une meilleure équité pour que les travailleurs déjà en poste évitent de déserter le réseau, mais aussi pour en attirer de nouveaux. Ils ont également demandé une augmentation salariale de 12,4 % sur trois ans.
Les services essentiels ont été maintenus malgré le débrayage, mais les autorités de la santé ont toutefois prévenu les citoyens qu’ils pourraient devoir attendre plus longtemps dans les centres de prélèvements. Ceux rencontrés à Chicoutimi lundi matin n’ont cependant pas noté de ralentissement.
Les membres de l’APTS ont planifié une deuxième journée de grève mardi et ce ne sera peut-être pas la dernière, puisqu’ils se sont dotés d’un total de 10 jours de grève.