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Les urgences débordent: le manque de personnel se fait ressentir

La pénurie de main-d’œuvre était déjà problématique dans le milieu de la santé, mais avec les vacances ce problème complique la situation dans les urgences de la province.

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C’est pour cette raison que le domaine de la santé demande aux gens qui sont aux prises avec des cas moins urgents de ne pas se présenter dans les urgences, mais plutôt d’aller consulter en clinique ou en pharmacie.

«C’est vraiment une grave crise au niveau des ressources humaines tant au niveau infirmier qu’au niveau d’inhalothérapie. Cette crise-là exige de façon très aiguë qu’actuellement la population soit très responsable dans sa façon d’aller chercher les soins et donc évite au maximum de se présenter à l’urgence et utilise le 811, le pharmacien et la super infirmière», mentionne le docteur François Loubert, directeur adjoint des services professionnels du CLSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal.

 

Les autorités en santé ont pris les grands moyens pour éviter des bris de service. Ils ont installés des pancartes devant l'hôpital Maisonneuve-Rosemont pour tenter de sensibiliser les gens au fait que si ce ne sont pas des problèmes qui menacent leur vie ou qui sont très urgents, on devrait se diriger vers d'autres moyens comme les cliniques et les pharmacies

Environ 15% des cas sont classés en priorité 4 et 5 qui sont considérés comme des urgences mineures dans les hôpitaux de la province. Plusieurs de ces cas pourraient être réglés avec une visite à la pharmacie.

«Les gens avant d’appeler à l’urgence, venez nous consulter venez faire un premier triage en pharmacie peut être qu’on va sauver une hospitalisation (...) les pharmacies sont très accessibles, il en a partout, les heures d’ouverture sont étendues donc on est disponible et on veut mettre l’épaule à la roue», affirme le pharmacien Frédérick Dugas

La moyenne montréalaise des urgences se situe à 117%. Ceux de Lasalle et du Royal Victoria ont frôlent les 190%.

«Ça fait un moment qu'on est fatigué, les filles pleurent, sont tannées. Le moral est très bas, laissez-moi vous le dire», témoigne Jimmy-Dean Pantaloni.

La situation devrait rester fragile jusqu’à la fin de la période des vacances.

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