Depuis l’annonce des nouvelles mesures sanitaires, l’organisation Grand Prix de Trois-Rivières doit essuyer les demandes de remboursement des spectateurs qui refusent de participer à l’événement.
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Mardi, le GP3R a annoncé de nouvelles mesures, sous recommandation de la Santé publique régionale en réaction à la situation épidémiologique de la Mauricie. Le masque est désormais obligatoire en tout temps sur le site et la distance entre les participants passe d’un à deux sièges.
Selon le directeur général du GP3R, Dominic Fugère, ce n’est qu’une petite minorité de gens qui a appelé pour demander un remboursement. Mais la situation a tout de même un impact négatif sur l’événement.
«C’est sûr que ça nous fait mal. Quand on a des demandes de remboursement, ça fait mal», a répondu M. Fugère. L’organisation était cependant prête à ce genre de situation. Le directeur général a avisé TVA Nouvelles qu’un budget était prévu pour pallier les potentielles pertes de revenus.
Le site doit maintenant être réorganisé pour répondre aux recommandations de la Santé publique régionale. Pour ce faire, le GP3R a suspendu la vente de ses billets depuis samedi dernier.
À ce moment-là, 75% de la capacité des estrades était réservée, selon le Dominic Fugère. Le 25% restant permettra d’assurer une distance de deux sièges entre chacune des bulles des amateurs.
Après l’incertitude et les embûches, le GP3R doit aussi faire face à un autre problème, soit le manque de bénévoles.
À l’habitude, l’organisation commence à recruter ses bénévoles dès le mois de janvier. Chose qui n’aura pas été possible avant le 8 juillet cette année, au moment où la Santé publique a donné le feu vert pour la tenue de l’événement.
Dès cette date, le recrutement a commencé auprès d’organismes de la région qui collaborent normalement avec le GP3R. Plusieurs se sont finalement désistés.
«À cause de la pandémie, il y a plusieurs organismes qui n’ont pas besoin de sous. Ils n’ont pas besoin d’activités de financement», a expliqué le chef du comité des loges Hospitalité, Claude Alarie.
Une publication sur Facebook a d’ailleurs été faite de sa part pour pourvoir les postes de bénévoles toujours vacants. M. Alarie cherche d’ailleurs toujours huit personnes pour vendredi, deux pour samedi et deux autres pour dimanche.
Encore une fois, le respect des exigences sanitaires complique la tâche.
Préférablement, le GP3R veut des bénévoles qui soient doublement vaccinés, ou bien prêts à se soumettre à un test de dépistage rapide vendredi. Selon les dires du responsable des loges, les organismes envoient souvent de jeunes bénévoles. Ceux-ci ont moins tendance à se faire vacciner, ce qui complique la chose, a exprimé M. Alarie.
Le directeur général invite d’ailleurs tous ceux qui le veulent à visiter le site internet du GP3R pour participer à l’événement en tant que bénévole.
Le désir de M. Fugère, en cette année toute particulière, est d’offrir un événement agréable, mais sécuritaire pour tous.