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Une 3e dose de vaccin pourrait être requise pour les personnes vivant avec le VIH

Une troisième dose de vaccin contre la COVID-19 pourrait être nécessaire pour les personnes vivant avec le VIH, selon les résultats préliminaires d’une étude menée par des chercheurs du Centre de recherche du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CRCHUM).

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«Nous savons depuis longtemps que les personnes vivant avec le VIH obtiennent des réponses plus faibles à certains types de vaccins et qu'elles dépendent du nombre de lymphocytes CD4+. Ces cellules ont un impact important sur la production d'anticorps et jouent un rôle essentiel dans la réponse immunitaire», a indiqué la Dre Cécile Tremblay, microbiologiste-infectiologue et chercheuse au CRCHUM.

Face à l'émergence de variants plus résistants, la Dre Cécile Tremblay et son équipe a voulu «mesurer» si les personnes immunosupprimées présentaient une réponse adéquate à la vaccination.

Pour ce faire, une centaine de personnes séropositives au VIH ont été recrutées et leur immunogénicité a été mesurée quatre semaines après avoir reçu une première dose du vaccin Moderna.

Dans un article publié vendredi, l’équipe de recherche menée par la Dre Cécile Tremblay et Andrés Finzi a dévoilé des résultats préliminaires indiquant que la réponse immune augmenterait avec des doses de rappel.

«Si nous regardons les résultats dans leur ensemble, la réponse au vaccin se compare à celle de la population générale. Par contre, lorsque nous catégorisons les résultats, nous constatons une réponse bien inférieure chez le groupe d'individus ayant un faible taux de CD4+. Si la tendance se maintient après la deuxième dose, ces données supporteraient l'hypothèse que la réponse immune augmenterait avec des doses de rappel ou une autre posologie», a déclaré Andrés Finzi, chercheur au CRCHUM et professeur à l'Université de Montréal.

Le groupe recruté par les chercheurs du CRCHUM sera suivi sur une période d'un an afin d'évaluer la pérennité de ces résultats.

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