Robert Lepage a annoncé, lundi matin, un nouveau spectacle solo, Courville, qui sera présenté en première mondiale le 19 septembre au Diamant avant de partir en tournée partout dans le monde.
Si on hésite à parler d’un spectacle solo, c’est parce que Robert Lepage ne sera pas tout à fait seul sur scène. Les personnages de son récit prendront vie grâce à la technique ancestrale du bunraku, des marionnettes à taille humaine, un art issu du théâtre japonais.
Avec Courville, Robert Lepage explore les enjeux reliés à l’adolescence. Dans une histoire «autobiographique, mais pas complètement», l’homme de théâtre remontera en 1975, où Simon, 17 ans, vit dans avec sa mère, veuve, «acoquinée à un oncle louche», peut-on lire dans le résumé de la pièce.
«Courville esquisse le portrait d’une adolescence complexe, où la toile de fond des euphories collectives n’arrive pas à occulter les tourments de l’éveil à la sexualité, le poids du regard des autres ou l’obsession des apparences. D’un bout à l’autre du spectacle, la technique ancestrale du bunraku permet de donner vie à des marionnettes de toutes tailles qui incarnent Simon et son entourage. En scène, Robert Lepage est le narrateur du récit.»

Photo courtoisie
Céline White et Jean-Guy White, de l’Atelier des Griffons, ont conçu les marionnettes.
Le spectacle sera présenté du 19 septembre au 10 octobre au Diamant. Les billets seront en vente dès le samedi 28 août, à 10h.