L’enfant de 3 ans, qui était visé par une alerte Amber, est bien de retour avec sa mère depuis dimanche, «son accompagnement psychologique ne sera pas évident», soutient une psychologue.
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«Les enfants absorbent beaucoup de notre charge émotionnelle comme parent», a indiqué la psychologue clinicienne Geneviève Beaulieu-Pelletier, en entrevue avec Mario Dumont, lundi. «Si on est en présence d’un parent qui est plus stable, plus rassurant, ce n’est pas la même chose d’être avec un parent plus désorganisé, ou qui possède une charge de colère très présente», a-t-elle ajouté.
Les coups de feu tirés par son père contre les policiers seront ce qu’il y a probablement de plus difficile à faire sens pour le bambin, selon la psychologue clinicienne. «Qu’est-ce qu’il lui est dit? ‘’J’essaie de nous défendre’’? Juste ça, c’est particulier. [...]. C’est une très grande charge d’anxiété pour lui», a-t-elle commenté.
«Au fil des années, il va falloir redonner un sens à ce qui a été vécu», a-t-elle ajouté.
La sûreté du Québec a confirmé dimanche que l’enfant n’avait pas de blessures apparentes. «C’est un élément qui peut être soulageant pour l’autre parent», a soutenu Mme Beaulieu-Pelletier, qui a mentionné aussi que la mère devra également recevoir du soutien psychologique dans les années à venir.