L'ancien président américain George W. Bush, qui était à la tête des Etats-Unis au moment des attentats du 11-Septembre, a déploré samedi la désunion politique de son pays vingt ans après les attaques jihadistes.
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«Dans les semaines et les mois qui ont suivi les attentats du 11 Septembre, j'étais fier de diriger un peuple impressionnant, résilient et uni. Si on parle de l'unité de l'Amérique, ces temps semblent lointains», a déclaré le 43e président des Etats-Unis lors d'un discours à Shanksville (Pennsylvanie) où s'était écrasé l'un des quatre avions piratés par le commando d'Al-Qaïda le matin du 11 septembre 2001.
«Des forces du mal semblent à l'oeuvre», a estimé M. Bush à propos du climat politique américain, dénonçant «la colère, la peur et le ressentiment».
«Notre nation et notre avenir en commun nous inquiètent», a estimé l'ancien président républicain qui avait déclenché l'intervention américaine en Afghanistan en représailles au 11 Septembre.
Son lointain successeur Joe Biden a appelé dans un message vidéo vendredi soir à «l'unité» des Etats-Unis pour le 20e anniversaire du 11 Septembre tandis que l'ex-président Donald Trump a dénoncé samedi l'«incompétence» du démocrate en raison du retrait militaire américain chaotique d'Afghanistan.
Egalement présente à Shanksville, la vice-présidente Kamala Harris a fait allusion à la polarisation politique aux Etats-Unis et a elle aussi plaidé pour «l'unité» et le «renforcement de nos liens communs».