Les coopératives pourraient être une solution pour combattre la pauvreté qui est de plus en plus présente en raison de l’augmentation du prix des loyers.
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«Elles sont une bonne solution selon moi parce qu’elles interviennent sur les trois volets de la pauvreté, ce n’est pas juste d’offrir des logements économiques à des gens qui règlent des problèmes de pauvreté», mentionne André Fortin de la caisse d’économie solidaire.
Il y a trois formes de logement communautaire au Québec. Le logement public, le logement coop et le logement sans but lucratif.
«Dans une coop, non seulement il va régler son problème économique, il va avoir un pouvoir plus grand sur son habitat», explique André Fortin.
La crise du logement est très intense depuis le début de la pandémie. Le prix des logements augmente sans cesse et l’offre n’est pas assez grande pour combler la demande. Les citoyens vulnérables n’ont plus le choix de déménager à l’extérieur de leur quartier ou réduire leur espace locatif.
«Dans le contexte actuel, on parle d’un logement familial comme un 5 et demi à autour de 800-850 par mois si on compare au marché ça peut être facilement la moitié de ce que ça peut coûter», mentionne Frank Bouchard, chargé de projet pour le groupe CDH.
Par contre, pour offrir des prix plus abordables, la coopérative demande souvent aux résidents de s’impliquer sur le domaine.
«Les gouvernements subventionnent une partie de ce montant et le groupe (la coopérative) prend une hypothèque pour payer la balance de ces coûts-là. L’idée c’est de louer au prix coûtant, les groupes n’ont pas l’objectif de faire des profits», souligne Frank Bouchard.
Les coopératives pourraient également selon André Fortin servir les plus petits villages qui tentent de garder leurs aînés dans leur communauté.
«On en a de besoin autant dans les petits que les gros milieu pour lutter réellement contre la pauvreté», explique André Fortin.