Depuis le début de la pandémie, les chiens sont plus populaires que jamais. Plusieurs personnes ont profité de leur présence accrue à la maison et du télétravail pour adopter un animal de compagnie.
• À lire aussi: EN DIRECT | Les derniers développements sur le coronavirus
• À lire aussi: La vie post-pandémie, une épreuve pour les chiens de compagnie
Ils ont donc développé une relation fusionnelle avec leur maître étant donné le grand nombre de temps passés ensemble.
La SPCA se dit inquiète du retour au travail des Québécois. Selon l’organisation, la pandémie aurait fait en sorte de créer un hyperattachement entre l’animal et son maître. Ces animaux ne sont pas habitués d’être seuls pendant des heures.
La séparation pourrait donc créer plusieurs problèmes.
«Tout changement dans la vie d’un animal peut avoir un impact, principalement quand on parle de couper les ponts avec un animal avec lequel on a été très très collé dans les derniers mois, ça peut avoir un grand changement dans sa routine et créer de l’anxiété et du stress», explique Amélie Martel, directrice du bien-être animal à la SPCA.
Selon la SPCA, les comportements à surveiller sont la vocalisation, donc les aboiements, les hurlements ou les pleurs, la malpropreté, la perte d’appétit ou l’automutilation. Si l’animal démontre ces comportements, il serait une bonne idée d’aller consulter un vétérinaire.
«Il faut vraiment faire une éducation face à la solitude, comme on va faire nu éducation face à la propreté, pour qu’il commence à aimer ça être seul», explique Mme Martel.
Le Dr Gaston Rioux, de l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec, suggère quant à lui de faire des sorties à l’extérieur sans animaux de compagnie, pour qu’ils s’habituent tranquillement à être seuls.
Finalement, l’organisme suggère d’augmenter les temps d’activités physiques des animaux pour aider la transition entre les modes de vie.