La clinique de vaccination mobile est arrivée au terminus après quatre mois de services, pendant lesquels 8000 doses vaccinales ont été administrées sur près de 10 000 kilomètres.
• À lire aussi: Les États-Unis veulent redoubler d’efforts dans la lutte internationale contre la pandémie
• À lire aussi: Une jeune Française condamnée pour une vingtaine de faux passeports vaccinaux en une semaine
• À lire aussi: Élections provinciales en Ontario: les candidats de Doug Ford devront être vaccinés
Ce sont 89 milieux qui ont été visités par l’autobus de vaccination. Des municipalités, des écoles, des entreprises et des endroits publics ont bénéficié de son accès facile.
«Ce n'est pas tant la quantité que la qualité des doses qui ont été administrées», a souligné le président-directeur général adjoint du CIUSSS de la Mauricie et du Centre-du-Québec, Gilles Hudon.
Selon la responsable de la clinique mobile, Élyse Dufour, les gens étaient reconnaissants du passage de l'autocar, car «beaucoup de gens étaient à une heure d'un centre de vaccination», a mentionné la responsable.
La clinique a même prêté main-forte à Trois-Rivières, en Mauricie, lors de l'éclosion au Centre-Ville, vers la fin de l’été. Cette journée-là, un nombre record de 251 doses ont été administrées par l'équipe sur place, a raconté Mme Dufour.
Le défi reste maintenant d'attirer les 18-39 ans, le groupe avec la moins bonne couverture vaccinale des régions de la Mauricie et du Centre-du-Québec. Ceux qui sont adéquatement vaccinés représentent 67 % des 18-29 ans et 68,6 % des 30-29 ans.
C'est une corde de moins à l'arc du CIUSSS-MCQ qui a ainsi décidé de déplacer des ressources ailleurs. «On a une dizaine de brigades de vaccination. C'est une équipe composée de quatre à cinq personnes qui va pouvoir aller dans les milieux éloignés, encore une fois dans les écoles. On est déjà dans les écoles actuellement au niveau secondaire. On est beaucoup dans les entreprises aussi», a expliqué M. Hudon.
Ses équipes ont récupéré le personnel des cliniques de vaccination de masse, qui ne sont ouvertes que trois jours par semaine dans les grands centres.
La course à l'immunité collective se poursuit et il n’est pas question de revivre le début de la quatrième vague, alors que Trois-Rivières en était l'épicentre de la propagation du virus. Actuellement, 26 éclosions sont actives sur le territoire régional, majoritairement en milieux de travail et dans les écoles. Elles sont également plus présentes dans le Centre-du-Québec, cette fois-ci.
Il y a toutefois moins de cas liés à des éclosions, a ajouté M. Hudon.
Le délestage de plus en plus lourd
Le délestage est toujours bien présent dans les hôpitaux de la région alors que des salles de chirurgies ferment, que les heures de services de certains secteurs sont réduites et que le nombre de lits dans les unités de médecine-chirurgie est diminué.
Une problématique pourrait s'aggraver après le 15 octobre, quand tout le personnel de la Santé devra être vacciné, sous peine de mise à pied.
«Il est possible qu'il y ait des impacts sur les services. Je veux dire, on est en train de travailler sur des plans d'atténuation, des plans de contingence, pour voir l'impact que ça va créer sur le réseau de la Santé», a assuré le PDG adjoint du CIUSSS-MCQ.
Le gouvernement Legault s'est pour sa part engagé à éviter les bris de services, malgré la suspension probable de près de 10 000 soignants non vaccinés en province.