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Manifs près des écoles: Legault veut faire adopter une loi spéciale jeudi

 Écoutez la rencontre Martineau-Dutrizac sur QUB Radio: En plus des écoles et des hôpitaux, le gouvernement Legault songe à élargir aux services de garde et aux centres de vaccination le projet de loi spécial qu’il déposera demain pour garder à distance les militants antivaccins.

«Ma patience a atteint ses limites», a déclaré mercredi le premier ministre François Legault, en affirmant qu’il souhaitait voir la pièce législative être adoptée le jour même. Celle-ci prévoirait des amendes pour les manifestants antivaccins qui s’approchent trop près des écoles.

«Est-ce qu'on ne devrait pas ajouter les maternelles? Est-ce qu'on ne devrait pas ajouter les services de garde? Est-ce qu'on ne devrait pas ajouter les centres de vaccination?» a-t-il ensuite proposé, en commentant l’ébauche de projet de loi de la députée libérale Marwah Rizqy, qui propose d’interdire aux antivaccins d’approcher à moins de 50 mètres des écoles primaires et secondaires.

Cette formule s’inspire d’une loi adoptée en 2016 sous l’ancien gouvernement libéral pour tenir à distance les manifestants pro-vie des cliniques d’avortement.

La pression sur Samson   

La Coalition avenir Québec a toutefois changé son fusil d’épaule et exclut maintenant de présenter une loi spéciale comme l’avait pourtant laissé entendre le premier ministre, François Legault, mercredi matin.

Cette procédure d’exception aurait permis l’adoption rapide du projet de loi, dès jeudi, mais le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, a fait savoir qu’il comptait dorénavant sur la «collaboration des 125 députés» pour faire adopter la loi selon la procédure ordinaire.

Il met ainsi la pression sur la députée conservatrice Claire Samson qu’il invite à «nous donner la possibilité d’adopter rapidement le projet de loi».

Écoutez l'analyse de Philippe-Vincent Foisy et d'Antoine Robitaille avec Benoit Dutrizac sur QUB Radio: 

Son chef, Éric Duhaime, a indiqué sur Twitter mercredi qu’il appuie la démarche du gouvernement «d’assurer la sécurité des enfants» en encadrant le droit de manifester, mais souhaite que cette mesure s’applique à tous les groupes, sans distinction.

«Si [le gouvernement Legault] souhaite s’en prendre à un sous-groupe en particulier afin de diviser les Québécois entre eux, à des fins partisanes, il trouvera le PCQ sur son chemin», a-t-il toutefois ajouté.

Croisée dans les corridors de l’Assemblée nationale, la députée conservatrice Claire Samson a déclaré qu’elle n’est pas opposée au principe du projet de loi.

Par contre, Mme Samson s’inquiète du fait que la future loi puisse empêcher les infirmières et les étudiants de manifester aux abords de leurs établissements. «Jusqu’où ça va aller? Est-ce qu’on va empêcher les infirmières de faire des "sit-in" devant les hôpitaux? Est-ce qu’on va empêcher les étudiants de manifester dans les cégeps?» a-t-elle demandé.

La pression sur Samson   

La Coalition avenir Québec a toutefois changé son fusil d’épaule et exclut maintenant de présenter une loi spéciale comme l’avait pourtant laissé entendre le premier ministre, François Legault, mercredi matin.

Cette procédure d’exception aurait permis l’adoption rapide du projet de loi, dès jeudi, mais le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, a fait savoir qu’il comptait dorénavant sur la «collaboration des 125 députés» pour faire adopter la loi selon la procédure ordinaire.

Il met ainsi la pression sur la députée conservatrice Claire Samson qu’il invite à «nous donner la possibilité d’adopter rapidement le projet de loi».

Son chef, Éric Duhaime, a indiqué sur Twitter mercredi qu’il appuie la démarche du gouvernement «d’assurer la sécurité des enfants» en encadrant le droit de manifester, mais souhaite que cette mesure s’applique à tous les groupes, sans distinction.

«Si [le gouvernement Legault] souhaite s’en prendre à un sous-groupe en particulier afin de diviser les Québécois entre eux, à des fins partisanes, il trouvera le PCQ sur son chemin», a-t-il toutefois ajouté.

Croisée dans les corridors de l’Assemblée nationale, la députée conservatrice Claire Samson a déclaré qu’elle n’est pas opposée au principe du projet de loi.

Par contre, Mme Samson s’inquiète du fait que la future loi puisse empêcher les infirmières et les étudiants de manifester aux abords de leurs établissements. «Jusqu’où ça va aller? Est-ce qu’on va empêcher les infirmières de faire des "sit-in" devant les hôpitaux? Est-ce qu’on va empêcher les étudiants de manifester dans les cégeps?» a-t-elle demandé.

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