La Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ) s’est dite déçue après l’annonce du gouvernement Legault qui souhaite aller chercher de nouvelles infirmières, mais également garder celles qui sont déjà dans le réseau public par des incitatifs financiers.
• À lire aussi: 15 000 $ de primes aux infirmières à temps plein
• À lire aussi: Système de santé: misons sur la prévention
• À lire aussi: «Fini le temps supplémentaire obligatoire»
«Les attentes qu’on avait aujourd’hui c’était un plan costaud, avec des engagements clairs sur les conditions de travail des professionnelles en soins. Le premier engagement était celui qu’elles n’auront plus à faire du temps supplémentaire obligatoire (TSO), et qu’à partir de maintenant, la conciliation travail-famille et le respect seraient les trois éléments les plus importants de l’engagement, et ça n’a pas été fort dans ce qu’on a entendu», déplore la présidente de l’organisation Nancy Bédard.
Selon elle, si les infirmières et les autres professionnelles en soins ont quitté le réseau, c’est en grande partie en raison du TSO, l’incapacité d’avoir des horaires stables et de prévoir à l’avance ses congés.
«Les incitatifs financiers, ce n’est pas ça qui les a fait partir. Je doute du résultat escompté à court et à moyen terme», regrette la présidente de la FIQ.
«C’est dans les prochains jours et prochaines semaines que l’on verra si les professionnelles en soins finalement seront en mesure de revenir et de croire à ses principes et grands souhaits du gouvernement.»
***Voyez sa réaction intégrale dans la vidéo ci-dessus. ***