La porte-parole de la Maison-Blanche a rappelé mardi que la loi fédérale «prévalait» sur les législations des États américains, après que le Texas a décidé de s'opposer à l'obligation vaccinale que Joe Biden a décidée pour des millions d'employés.
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«La loi fédérale prévaut sur la loi des États» fédérés, a dit Jen Psaki, interrogée sur cette initiative du gouverneur républicain du Texas, Greg Abbott.
Le président américain Joe Biden, après avoir longtemps refusé de prendre des décisions contraignantes, a dit il y a un mois que la vaccination contre la COVID-19 deviendrait obligatoire pour quelque 100 millions de travailleurs, fonctionnaires du gouvernement fédéral et salariés du privé.
L'administration Biden n'a toutefois toujours pas publié les règles qui encadreront l'application pratique de cette obligation dans les entreprises privées concernées, celles de plus de 100 salariés.
«Il n'y a pas vraiment de précédent historique pour (cette obligation vaccinale dans les entreprises) et nous voulons bien faire», a justifié la porte-parole de la Maison-Blanche, interrogée sur ce délai de mise en oeuvre.

AFP
Jen Psaki a par ailleurs estimé que la décision du gouverneur du Texas était avant tout «politique».
«Quand vous faites un choix qui va contre les informations et les données de santé publique existantes, qui n'est pas basé sur les intérêts des personnes dont vous êtes le gouverneur, alors c'est peut-être dans votre propre intérêt politique», a-t-elle critiqué.
L'annonce de l'obligation vaccinale a suscité un tollé chez les républicains, qui y voient une violation de la liberté individuelle.
Greg Abbott, connu pour avoir été farouchement opposé à l'obligation de porter un masque, a été testé positif à la COVID-19 en août, après avoir assisté à un événement public en salle. Le gouverneur est entièrement vacciné.